visioni

La storia dei media è piena di visioni anticipatrici del futuro.
Sull'onda del fervore tecnicista e positivista della fine dell'800 alcuni autori riuscirono a immaginare oggetti che avrebbero trovato una soluzione tecnologica solo decine di anni più tardi.
Sono famosi i romanzi d'anticipazione di Jules Verne (su cui magari torneremo un'altra volta), ma non meno interessanti sono le futuristiche invenzioni di Albert Robida, che aveva anche la capacità di dare una forma alle sue fantasie.

Questa è un'illustrazione tratta da Le vingtiéme siecle e quell'oggetto è un "antenato" della nostra televisione, il telefonoscopio. Ecco come Robida lo descrive nel romanzo:
l’ancien télégraphe électrique, cette enfantine application de l’électricité, a été détrôné par le téléphone et ensuite par le téléphonoscope, qui est le perfectionnement suprême du téléphone. L’ancien télégraphe permettait de comprendre à distance un correspondant ou un interlocuteur, le téléphone permettait de l’entendre, le téléphonoscope permet en même temps de le voir. Que désirer de plus? (…) L’invention du téléphonoscope fut accueillie avec la plus grande faveur; l’appareil, moyennant un supplément de prix, fut adapté aux téléphones de toutes les personnes qui en firent la demande. L’art dramatique trova dans le téléphonoscope les éléments d’une immense prospérité; les auditions théâtrales téléphoniques, déjà en grande vogue, firent fureur, dès quel les auditeurs, non contents d’entendre, purent aussi voir la pièce. (…) L’appareil consiste en une simple piacque de cristal, encastrée dans une cloison d’appartement, ou posés comme une glace au-dessus d’une cheminée quelconque. L’amateur de spectacle, sans se déranger, s’assied devant cette claque, choisit son théâtre, établit sa communication et tout aussitôt la représentation commence. Avec le téléphonoscope, le mot le dit, on voit et l’on entend. Le dialogue et la musique sont transmis comme par le simple téléphone ordinare; mais en même temps, la scène elle-même avec son éclairage, ses décors et ses acteurs, apparaît sur la grande claque de cristal avec la netteté de la vision directe; on assiste donc réellement à la reprèsentation par les yeux et par l’oreille. L’illusion est complète, absolue; il semble que l’on écote la pièce du fond d’une loge de premier rang...
Sono colpito da queste fantasie: penso che siano un'immersione in quello che una volta si sarebbe chiamato lo "spirito del tempo" e che ci permettano di capire le aspettative tecnologiche di un secolo, da un lato, e, dall'altro, di avvicinarci a comprendere quale meraviglioso meccanismo sarebbe scattato nella mente degli scenziati che avrebbero trasformato in realtà le visioni degli scrittori.

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Andrea Sangiovanni © Creative Commons 2010 | Plantilla Quo creada por Ciudad Blogger